mercredi 19 décembre 2007

correspondance


Monsieur le Président, je vous écris ces quelques lignes que vous li...STOP !!!
Moi je voulais vous parler de lignes aériennes et de correspondance entre avions de la TAP. (Qui a dit "on s'en TAP ?" ... silence au fond de la salle !)

Attachez vos ceintures ! On décolle de Bruxelles à 6:55 destination Rio de Janeiro via Lisbonne. Sauf que l'équipage dort encore, il a droit à 8 heures de sommeil, c'est pas comme nous qui nous sommes levés à 4 heures pour que dalle puisque le vol est retardé de deux heures. Heureusement, c'est pas nous qui conduisons, mais du coup l'avion de Rio partira sans nous, ça fait rien on prendra le suivant.



Trois petits-déjeuners plus tard (6 croissants et 11 tasses de café à la maison, à l'aéroport et dans l'avion) nous débarquons à Lisbonne. Sur le tarmac, au pied de l'escalier mobile, un manifestant brandit fièrement un panneau RIO DE JANEIRO et, grâce à nos 11 tasses de café, nous comprenons assez vite que ce manifestant n'est autre que notre guide et nous pénétrons avec lui dans un bus.


Mon petit doigt me dit que ce bus ne nous conduit pas directement à Rio, d'ailleurs nous avons payé pour un avion. En effet, le bus slalome pendant quelques minutes entre les citernes de kérosène, les jets et d'autres autobus et nous dépose devant un bloc de béton planté en rase campagne. En fait, le bâtiment comporte une entrée et nous suivons le troupeau à l'intérieur. Au pas de course, le rayon X me détecte un briquet, 1,37 euros de menue monnaie, un trousseau de clés et une attache-trombonne, avant de nous recracher de l'autre côté du bâtiment.


Là, un autre bus nous attend qui reprend le chemin inverse pour nous déposer deux kilomètres plus loin au pied d'un autre avion qui n'a rien à voir dans l'histoire. En réalité, les passagers en transit sont invités à entrer dans l'aéroport, porte d'embarquement A46. L'incrédulité se lit sur les visages des passagers et des blagues politiquement incorrectes commencent à fuser, sur les Portugais. Au bout de quelques minutes, comme pour confirmer, nous embarquons dans un nouveau bus qui nous emmène enfin à destination, je veux dire bien sûr au pied de la passerelle de l'Airbus 330 de Rio de Janeiro.


Voilà donc comment la TAP, lignes "aériennes" portugaises, nous a emmenés au Brésil à l'aide de deux avions et de trois autobus. Je vous épargne les canoés et les bicyclettes.